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Photo du rédacteurHestia

Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas

Tout est histoire de proportion, vraiment tout : tout est fractal ...


Parfois je m'attarde à réfléchir à ma place dans ce monde, dans ce grand corps qu'est l'humanité, quand j'entends tout ce qui est prôné en terme de "manifestation de SA propre réalité". Comme si ma réalité devait être indépendante et coupée de toutes les autres réalités, mue par ma volonté ou mes désirs personnels, comme si j'avais un pouvoir sur ce qui arrive ...


Puis je me replace dans ce grand corps, reprenant conscience que si je suis une cellule du foie, je n'ai rien à foutre dans le cerveau ou dans le pied ...


Que peut-être, si ma vie ne me convient, pas c'est parce que j'ai cru que je devais chercher absolument à être autre chose que ce que je suis, à prendre une autre place que la mienne.

Laissant ainsi ma chaise vide, pour partir à la recherche de ce qui m'a, en réalité, toujours appartenu et attend mon retour : ma place, l'endroit où je me sens bien.


Cet endroit, cette place se trouvant dans mon état d'être, dans mon alignement, dans cette fusion cette réunion, avec ce que Je Suis, dans cette acceptation de ce que Je Suis, sans quête d'un autre moi, d'une autre vie plus "extraordinaire".


Le cancer, qui est si courant, est une maladie extrêmement claire pour nous montrer nos comportements à tous.

Comme si, nous, les cellules de ce grands corps humain, avions décider de nous rebeller contre ce corps lui même par cette recherche de manifester SA propre réalité, par cette quête d'avoir du pouvoir sur le réel, ce besoin fou de tordre la vie, pour la faire se plier à nos volontés, créant ainsi une forme d'anarchie...

Jusqu'à attirer la douleur puis éventuellement la mort sur nous, qui nous servirait d'élément déclencheur pour nous ressaisir, baisser nos armes, et nous redresser en ouvrant les yeux sur le fait que depuis le début il n'y a rien à déformer ...


La Vie nous donne DEJA et depuis TOUJOURS ce dont on a besoin, sans que nous ayons à la chercher, sans que nous ayons à lutter pour l'obtenir.

Cette vie extraordinaire nous appartient DEJA !


Alors ma proposition est la suivante :

  • si tu n'y est pas : retournes à TA place, je te préviens ça va être difficile, mais pas impossible, j'en suis la preuve vivante.

  • recentres toi

  • ouvres tes yeux

  • observes ta vie

  • suis la "stratégie" de ton champs énergétique

  • écoutes ton autorité intérieure

  • regardes tes pensées qui te disent que tu dois créer ta vie

  • cesses de croire ces pensées

  • remets toi entre les mains de La Vie comme un poussin qui vient de naitre

  • sens toi vulnérable

  • sens toi léger/e de toute cette pression à devoir rêver ta vie avant de la vivre

  • ralentis !

  • et vis !

  • observes ce que la journée t'offre, tu te rendras compte que chaque jour est hallucinant de magie.


N'oublies pas " Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ", tout est histoire de proportion, tout est fractal.


Tu peux te laisser aller en imagination, à suivre cette pensée que tu es une cellule du corps de l'humanité :


Tu sais que les cellules se renouvellent, meurent et renaissent.

Imagines que ce que l'on appelle "les vies antérieures", ne soient à l'échelle de l'humanité que la mort de la cellule que tu étais et la naissance de cette nouvelle cellule que tu es, portant encore les mémoires de cette ancienne cellule, mais également du corps entier, ainsi que toute la fraicheur de sa jeunesse, tu vas vivres toutes sortes d'aventures, comme les cellules de ton corps, dépendamment de ce que l'humanité vit.


En bref, tu es à la fois une cellule du corps de l'humanité et à la fois l'humanité, tu es là parce que es essentiel/le, et tu es malheureux/se parce que :

  • soit tu es à ta place et tu penses que ce n'est pas la bonne alors ta tête a pris le pouvoir et tu dois te cramponner de toutes tes forces à ta stratégie et ton autorité intérieure pour que ton âme puisse reprendre le contrôle.

  • soit tu es carrément parti/e de toi même et tu es en train d'essayer de te tenir à une place qui n'est pas la tienne et tu vis des évènements qui ne te sont pas destinés. Exemple : une cellule de la peau est faite pour se renouveler rapidement en cas de bobo, elle y est prête et elle sait qu'elle est faite pour servir de frontière, de protection. Si tu est une cellule du cerveau, tu te sentira très agressé/e en te trouvant au niveau de la peau ... Là encore une seule solution pour rentrer à la maison : t'accrocher, te ligoter même, à ta stratégie et ton autorité intérieure et vivre le voyage retour, ce n'est pas confortable ... mais c'est vital et la joie va revenir dès que tu auras pris ta décision et fait le premier pas pour rentrer chez toi, le grand corps qu'est l'humanité va même te soutenir, car l'humanité à besoin de toi à ta place, elle n'aspire qu'à ton épanouissement, car elle en dépend !


bébé en haut maman en bas



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