La Vie n'en a rien à carrer de nos projets, de nos projections, de nos attentes, de nos souhaits.
Plus elle se déroule devant moi plus je me rends compte de notre impuissance, de nos résistances, de cette croyance que si l'on fait ceci ou cela, on a une chance de changer les choses. Mais il n'en est rien.
Le mental a du mal à l'accepter, car pour lui c'est comme plier, abdiquer, se soumettre à une fatalité trop insupportable.
Accepter cela ce serait comme devenir une chiffe molle qui refuse le combat.
Peut-être...
Refuser cela impliquerai donc de porter les armes et de lutter encore et encore.
Que choisir ?
Moi j'ai définitivement choisi de laisser les armes là où elles sont tombées la dernière fois que j'ai décidé de me battre. Depuis je deal avec mon mental pour qu'il cesse de me dire de les reprendre. Ce post est en quelque sorte une façon pour moi de lui parler et de lui dire que : Oui il n'y a RIEN qu'il puisse faire pour changer l'histoire.
Le scénario est déjà écrit, les acteurs sont choisi et en fait nous sommes en train de regarder le film. Nous ne sommes pas en train de le tourner.
Je suis dans une salle avec une certaine déco et je perçois un certain angle de la pièce de théâtre qu'est La Vie, tout comme toi lecteur/lectrice, tu as une toute autre place et un tout autre angle de vue...
Chacun de nous étant une partie de ce "Champ des possibles", collectant notre perception de l'expérience.
Mais il n'y a rien à changer, pas d'intervention à mettre en place, juste regarder, s'observer, contempler l'histoire qui se déroule.
Avant, quand j'avais envie de changer une situation cela devenait une obsession : trouver vite une solution pour me libérer de ça ou ça.
Maintenant quand j'ai l'impression d'être enchainée, mon premier reflexe reste de vouloir lutter, puis je me ravise, et je regarde mes liens, je regarde à quoi je suis attachée...
Je regarde simplement, et j'apprends à me connaitre par la même occasion et je me réconcilie avec une certaine forme d'impuissance.
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