Pourquoi tant de relations, de "liens d'âmes", comme on entend beaucoup, sont si difficiles à vivre.
Pourquoi certaines sont toxiques ? Pourquoi ces relations donnent l'impression de passer dans un rouleau compresseur ou encore de mourir ?
Et bien parce que l'ego tente de s'approprier ce lien et de le réduire à ce qu'il peut contenir.
Ou, de façon moins "agressive", parce que notre mental limité n'arrive pas à comprendre ce lien et il tente de le faire rentrer dans le connu, le logique, le vécu alors que Celui Ci appartient au divin et ne peut pas être compris par l'intellect humain.
Tant de relations nous font souffrir car nous ne comprenons pas le lien en question, et pour cause : nous en sommes incapables.
La seule chose que nous soyons en mesure de faire, c'est de vivre ce que cela nous fait vivre et rester fidèle à nous même tout au long du processus.
Ces liens sont incroyables car ils ont le pouvoir de provoquer des électrochocs dans la vie des personnes concernées, afin, parfois, de simplement les remettre sur leur chemin de moindre effort, sur leur voie royale.
Tant que nous cherchons à mettre de l'humain et du "couple" (et ils se marièrent et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps) dans ces liens, sans VIVRE ce qu'ils sont là pour nous faire vivre, nous passons à côté du cadeau caché dedans.
Pour ma part, il a fallu que je reçoive cette "lumière" et que je me détache des sentiments pour avoir accès au lien lui même et m'ouvrir à lui uniquement, sans chercher l'autre.
L'autre n'est pas "à moi", tout au moins, l'avatar de l'autre ne m'appartient pas, d'ailleurs rien ici ne m'appartient, car je ne suis pas de ce monde. Notre lien n'est pas de ce monde non plus et il est aussi invulnérable et indéfinissable que La Vie elle même.
Lorsque j'ai arrêté d'essayer de comprendre avec mon mental tout minus, pourquoi il y avait autant d'incohérences entre la certitude en moi qui vient d'ailleurs et les faits concrets, et que j'ai renoué avec ce lien qui me dépasse… J'ai accepté de regarder la défaite de mon mental en face, j'ai pu prendre soin de lui et lui réapprendre à rester à sa place pour ne plus qu'il se blesse.
Liberté est le mot clef : il n'y a aucune obligation quant à la forme que prend l'histoire à vivre. Parfois l'autre n'est même pas à prendre en compte.
La plupart du temps le lien est comme un effet boomerang ou une tape sur le front qui te remet au centre de toi même, et une fois que tu y es, tu ne sens plus cette fausse séparation qui fait soit disant partie du "parcours". Tu comprends que c'est de ton âme dont il est question et que le lien n'est là que pour TOI, car c'est par cette conscience, que tu incarnes, que tout est vécu.
Cette connexion existe pour te permettre de retourner en toi, retrouver l'accès à ton cœur, pas dehors mais bien au dedans et déconnecté de ta tête, dont le job est de coller des étiquettes explicatives (très utiles pour le monde 3D, mais complétement inappropriées pour le Divin).
Si tu continue à vouloir, expliquer, comprendre, rester dans le "stratégique", logique, et commun, tu vas passer à côté de ce que ce lien tiens en permanence pour toi, là, dans le présent.
Alors les projections romancées des histoires d'amour fusionnelles et passionnées n'ont absolument pas leur places dans ces liens, même si cela se vit au travers de nos matrices dotées d'émotions, de sensitivité et de passion.
Tu peux nourrir tous ces aspects de ta matrice en dehors du lien, mais l'amalgame entre émotions, instincts et conceptualisations humaines et ton lien à ton autre, en bref : la tentative de rendre humain ce qui est divin, ne peut que conduire ton âme à souffrir, beaucoup …
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